Le guidage en rotation de la lame mobile par rapport à la lame fixe est assuré par le contact des surfaces cylindriques de l'alésage de la bague en tôle roulée et de l'axe. La longueur de guidage est faible, le rapport Longueur guidage / Diamètre est égal à 1. Cette bague possède une collerette assurant à la fois son positionnement axial et son immobilisation axiale dans la lame fixe. Les arrêts en translation sont réalisés côté gauche par l'appui des faces des deux lames entre elles et, côté droit, par l' épaulement de l'axe en appui sur la collerette de la bague en tôle roulée.
Le mouvement relatif de l'axe par rapport à la bague en tôle roulée est assuré par un ajustement glissant avec jeu de type H f . Cet ajustement détermine la précision du guidage. La bague est, quant à elle, immobilisée dans la lame fixe à l'aide d'un ajustement serré . Le jeu minimal entre les lames, constituant le jeu axial du guidage, est réglé grâce à l'écrou fendu et à la vis CHC permettant son blocage en position par pincement.
La transmission des efforts, assez importants au demeurant, est assurée par le couple de matériaux constituant la bague en tôle roulée (réalisée avec un matériau possédant de bonnes qualités frottantes) et l'axe (en acier). Le couple de matériaux adopté, la rugosité de l'arbre, Ra = 0,8, et la lubrification à la graisse au montage permettent d'obtenir un facteur de frottement de l'ordre de 0,2. Le mouvement relatif s'effectue à une vitesse faible, environ 0,1 m/s et l'effort transmis par la liaison est de l'ordre de 2500 N.
Le guidage ne comporte aucun dispositif de protection et d'étanchéité vis à vis de l'environnement extérieur. Seules les caractéristiques mécaniques intrinsèques aux matériaux leur assurent une résistance aux agressions du milieu ambiant.