sinusmatic

Cliquez sur l'image de gauche pour voir le fonctionnement et l'amplitude du mouvement.

 

Cliquez sur l'image de droite pour voir le jeu axial (nettement exagéré).

Le lève-barrière Sinusmatic possède une cinématique brevetée de son renvoi d'angle qui transforme le mouvement circulaire continu du moto réducteur en mouvement oscillant sinusoïdal 1/4 de tour. 

Cette fonction, qui procure une auto-adaptation des facteurs couple et vitesse, autorise des temps de manoeuvres très courts, sans choc aux extrémités de la course.

Photos: CNR-CMAO
 Nous allons étudier le guidage en rotation du croisillon par rapport à l'arbre.

Guidage en rotation par contact direct

Montage en chape: lève-barrière Sinusmatic

La disposition constructive que le constructeur a retenue est dite "en chape". En effet, l'arbre possède à son extrémité une fourche contenant deux alésages permettant de recevoir l'axe.

Le guidage en rotation est obtenu par le contact des surfaces cylindriques complémentaires de l'axe et du croisillon d'une part, et les faces internes de la chape constituent les arrêts en translation d'autre part. Un cylindre long de rapport L / D = 1,33 assure le guidage entre les pièces.

La transmission de puissance s'effectue à faible vitesse tangentielle ( Vcroisillon / axe << 1  m/s ) et l'amplitude de déplacement relatif est de quelques degrés. Les efforts qui s'exercent sur le guidage sont faibles. Le constructeur a choisi de construire l'axe et le croisillon en acier. Pour chacune des pièces la rugosité est de l'ordre de Ra = 0,8. Une lubrification à la graisse est réalisée lors du montage. 

  


La liaison entre l'axe et le croisillon est une " liaison pivot" l'ajustement doit donc être de type "glissant" alors que la liaison entre l'axe et la chape est de type "encastrement" et donc l'ajustement doit être de type "serré".

On constate donc que si l'on utilise le principe de l'alésage normal, comme cela est recommandé, on se trouve devant un problème, l'axe ayant deux ajustements différents, donc deux zones cylindriques de diamètres différents. La solution peut donc être alors de prévoir l'arbre avec une dimension constante sur toute sa longueur, correspondant au type "glissant" (avec le croisillon) et d'assembler par collage l'axe dans la chape (voir figure).

Une autre solution peut être envisagée : c'est celle de l'arbre normal. L'arbre possède alors un même diamètre de tolérance "h" sur toute sa longueur et ce sont les alésages qui auront des diamètres différents (voir figure).