échenilloir

Le guidage en rotation est obtenu par le contact des surfaces cylindriques complémentaires de l'axe et de l'alésage de la lame fixe d'une part, la face interne de la lame mobile et l' épaulement de l'axe constituent les arrêts en translation d'autre part. Un cylindre court, de rapport L / D = 0,4 , assure le guidage entre les pièces.

L'ajustement retenu implique un jeu radial de l'ordre de 0,2 mm. Le jeu axial est important, de l'ordre de 0,3 mm, il est obtenu par un serrage plus ou moins important de l'écrou freiné. Ce type de solution est réservé à des mécanismes peu onéreux.   

La transmission des efforts est réalisée grâce aux matériaux de l'axe et de la lame fixe. Ils sont tous les deux en acier. Les efforts qui s'exercent sur le guidage sont importants. Par contre, les glissements sous charge s'effectuent à très faible vitesse et l'amplitude du mouvement n'est que de quelques degrés. Une lubrification à la graisse est réalisée lors du montage.  Une usure importante lors d'un usage intensif est à craindre.



L'échenilloir est un outil destiné à couper des branches situées en hauteur. L'utilisateur l'actionne à l'aide de cordages qui ne sont pas représentés. Le retour en position fermée du mécanisme est assuré par un ressort qui n'est pas représenté lui non plus. La patte d'emmanchement est destinée à recevoir une perche afin de manipuler l'échenilloir et atteindre les hautes branches.

Analyse du guidage en rotation du bras mobile par rapport à la lame fixe.

Cliquer sur l'image de droite pour voir le fonctionnement de l'échenilloir.

 

Cliquer sur l'icône dci-contre pour accéder à un e-drawing de l'ensemble.

La disposition constructive retenue par le constructeur  est dite "en porte à faux". En effet, la vis jouant le rôle d'axe d'articulation n'est maintenue qu'à son extrémité dans le bras mobile.

Guidage en rotation par contact direct

Montage en porte à faux: échenilloir

Cliquer sur l'image ci-dessus pour voir une animation sur le jeu axial.