- d'une biellette motrice liée complétement à l'arbre d'entrée,

- d'une bielle "articulée" respectivement sur la biellette motrice et sur deux biellettes qui permettent de générer le mouvement pendulaire de l'arbre de sortie,

- de deux biellettes "articulées" sur l'arbre de sortie.

Dans l'exemple de la timonerie d'essuie-glace, le mécanisme peut être considéré globalement comme plan. La chaîne de solides associée est constituée par l'ensemble "arbre moteur+biellette motrice", la bielle principale, les deux biellettes repérées 1 et 2 et par l'arbre de sortie. Le nombre de solides constitutifs de la chaîne N est donc égal à cinq. Le caractère plan du mécanisme permet d'associer aux différentes solutions constructives d'assemblage des composants de la chaîne un modèle cinématique de type "liaison pivot". Le nombre de degrés de liberté supprimés par chacune de ces liaisons est égal à deux. Le nombre de liaisons est égal à sept. Pour cette application particulière le  degré de mobilité global du mécanisme peut s'écrire sous la forme:

d° = 3 x N - L_ij avec L_ij = nombre de degrés de liberté supprimés entre les différents composants de la chaîne de solides

On en déduit donc que le degré de mobilité global d° de ce mécanisme à "barres" est égal à un et permet donc la transformation du mouvement de rotation continu du moteur en un mouvement oscillant de l'arbre de sortie.

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Cliquez sur l'image ci-dessus pour voir la simulation de la timonerie.