Constitution des courroies

Les courroies sont constituées de structures fibreuses noyées dans un élastomère lors du moulage.

Les fibres peuvent être en acier, en verre, en nylon, en kevlar, …etc. Elles sont placées au niveau et en dessous du rayon "primitif". Tressées en torons, les fibres permettent d'encaisser l'essentiel des sollicitations de traction. L'élastomère est revêtu en surface d'un élément spécialement tissé et traité pour améliorer le contact avec la poulie.

Dans ce type de transmission la courroie a une section de forme trapézoïdale. Un angle au sommet de 34° à  42° conduit, par effet de coincement dans la gorge, à une forte augmentation des actions de contact sur les flancs de la poulie. La courroie trapézoïdale permet donc une augmentation de la différence des tensions dans le brin mou et le brin tendu et, en conséquence,  un couple transmissible plus élevé pour un même diamètre nominal.

Pour un angle au sommet du trapèze de 34 à 42° : T » t . e^3fa  avec f le coefficient d'adhérence, a l'angle d'enroulement et T et t les tensions dans les deux brins.

Principales qualités d'une courroie

• bonne résistance à la fatigue
• grande flexibilité
• faible masse volumique (pour limiter les effets centrifuges)
• bonne résistance aux agents corrosifs
• bonne tenue en température
• bonne résistance à la craquelure
• faible niveau sonore

Si le diamètre de la poulie est trop faible au regard de l'angle d'enroulement, on ne peut utiliser de courroie trapézoïdale car les contraintes de flexion seraient trop sévères. Dans ce cas, et lorsque le couple à transmettre ne permet pas l'utilisation d'une courroie plate, on utilise une courroie Poly V qui autorise un enroulement sur de petits diamètres et permet des vitesses élevées.