Principe de fonctionnement
Il est basé sur la transformation d'une grandeur lumineuse en une grandeur électrique. Cette transformation est réalisée par le récepteur de lumière qui est le plus souvent une cellule photovoltaïque (il existe également des récepteurs à LDR). La cellule met en jeu la propriété qu'ont certains matériaux à émettre des électrons sous l'influence de la lumière (l'effet photoélectrique). Les matériaux les plus utilisés sont le sélénium et le silicium (le sélénium présente l'avantage d'avoir une réponse à la lumière voisine de celle de l'oeil). La cellule photoélectrique se comporte donc comme un générateur de courant continu que l'on appelle également photopile. Pour que la lecture ne soit pas qu'une lecture de courant, il est nécessaire d'interposer dans le circuit un filtre qui ajuste la sensibilité de la pile à celle de l'oeil humain. La surface de la cellule est revêtue d'une coiffe translucide en demi-sphère pour prendre en compte toute la lumière qu'elle reçoit, quelle que soit son orientation. Le prix d'un tel appareil varie en fonction de son degré de précision, de sa plage de mesure, de la possibilité d'enregistrer des valeurs et d'en calculer la moyenne, de mesurer un éclairement discontinu ou d'intégrer dans le temps un éclairement variable, ... Un luxmètre bon marché est généralement suffisant pour évaluer la qualité d'une d'installation. Utilisation du luxmètre pour le calcul de l'éclairement moyen d'un intérieur
Pour déterminer le niveau d'éclairement moyen d'un local à l'aide d'un luxmètre, il faut effectuer diverses mesures d'éclairement ponctuel selon la méthodologie définie par la norme NBN L 14-002 , et en établir une moyenne arithmétique. Emoy = (E1 + E2 + ... + En) / n
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