Le noyau du pôle peut être massif car il est parcouru par un flux constant mais le passage de la denture de l’induit provoque une pulsation de flux dans la partie des épanouissements polaires. Pour cette raison, et afin de limiter les fertes fer, on réalise le pôle en un assemblage de tôles magnétiques (acier à 3.5% de silicium).

Le dessin ci-dessus montre les constituants d'un pôle réalisé par assemblage de tôles

  Pôles auxiliaires ou de commutation

Placés entre les pôles principaux, le flux qu’ils produisent facilite la commutation. Ils suppriment les étincelles aux balais, ces étincelles étant produites par l'inversion du sens du courant dans les sections court-circuitées par les balais. Placés dans le plan neutre, les enroulements de ces pôles sont montés en série avec l’induit.

Le dessin ci-dessus représente un ensemble de tôles permettant de réaliser d'un seul tenant les pôles et la carcasse.

L'image ci-contre est celle d'un brut de carcasse de ce type.