Codeurs absolus

Le codage obtenu peut être :

 

  • Soit un code binaire pur, directement exploitable en calcul ou par le système de traitement (automate par exemple) mais qui présente l’inconvénient de changements simultanés d’état de plusieurs bits.
  • Soit un code Gray ou un seul bit change d’état à la fois mais qui doit être transcodé en binaire pur pour être utilisable.

La piste la plus proche du centre du disque (à moitié opaque et à moitié transparente) permet de savoir dans quel demi tour on se trouve. C’est la piste du MSB (bit de poids fort).

Codeurs absolus

Un disque rotatif comporte n pistes. Celles-ci présentent alternativement des parties opaques et des parties transparentes dans le cas d’un codeur optique. 

Chaque piste a son propre système de lecture (diode réceptrice) du signal lumineux émis. Selon que la lumière passe ou ne passe pas, on obtient un signal "0" ou "1" pour la piste considérée.

A la différence des codeurs incrémentaux qui délivrent des impulsions, les codeurs absolus donnent, sous forme numérique, la position réelle du rotor.

 

A la différence du codeur incrémental, il n’est pas nécessaire de le recaler en cas de coupure de courant ou en cas de modification de la position du rotor (due au mouvement de la charge par exemple ). Dès la remise sous tension, le codeur absolu donne la position du rotor.

 

Ces codeurs sont, du fait d’une technologie plus complexe, sensiblement plus chers que les codeurs incrémentaux.

 

  Principe du codeur absolu :

Si n est le nombre de pistes, la combinaison des informations binaires recueillies sur chacune des pistes donne 2n valeurs de position : ce sont les "points" du codeur absolu.

Le nombre de pistes peut être important (jusqu’à 21 pour des codeurs de grande précision). On trouve couramment de 12 à 15 pistes.  

 

Exemple : si n = 14 alors 2n = 16384 ce qui correspond à une précision angulaire de 360x60/16384 = 1,3 minute d’angle.  

Codeur rotatif absolu
(document Heidenhain)

La piste suivante est divisée en quarts. Combinée avec la précédente elle permet de savoir dans quel quart de tour on se trouve.

 

Et ainsi de suite de piste en piste en divisant par deux à chaque fois la précision de la position

La dernière des n pistes est la piste LSB (piste de poids faible). Elle comporte n divisions qui correspondent à la résolution du codeur.