La commande des interrupteurs statiques se fait en MLI ( modulation de largeur d'impulsion ), c'est-à-dire que la tension envoyée à l'enroulement statorique est une tension en créneaux de largeurs variables. Le courant moteur est alors sinusoidal ou quasi-sinusoidal, ce qui est nécessaire et suffisant pour créer un champ tournant (cela peut paraître surprenant mais, le bobinage étant inductif et résistif, l'allure du courant obtenu est sinusoidal bien que la tension ne le soit pas). 
La fréquence de modulation des impulsions retenue est un compromis : elle doit être suffisamment élevée pour réduire l’ondulation de courant et le bruit acoustique dans le moteur sans augmenter notablement les pertes dans le pont onduleur et dans les semi-conducteurs. Les commutations des interrupteurs statiques sont calculés : pour générer un courant sinusoidal à la fréquence souhaitée (pour faire varier la vitesse) pour réduire ou supprimer des harmoniques pour moduler la valeur efficace du fondamental de la tension moteur (obligatoire pour garder un couple correct quand la fréquence f varie).
Il existe différentes lois de commande de ces commutations en fonction du type de variateur, de la gamme de variation de vitesse et de la précision nécessaires.
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