Détection du défaut

Le tableau ci-dessous présente les 3 principaux principes de détection d'un défaut dans un circuit électrique.

Principe de 
la détection par fusibles

 

 

Le passage d'un courant dans un fil produit de la chaleur qui échauffe le conducteur, c'est l'effet Joule. Lorsque le courant est plus important que la valeur prévue, le fil calibré du fusible fond et ouvre le circuit. 

 

 Principe de
la détection
thermique

 

Dans les appareils de protection à détection thermique, le courant traverse un "bilame" formé de lames minces de métaux soudées l'une sur l'autre et ayant des coefficients de dilatation différents. Lors de son passage, le courant échauffe le bilame par effet Joule, ce qui  provoque sa déformation. Au-delà des valeurs normales de fonctionnement du "bilame", sa déformation entraîne l'ouverture d'un contact. 

Le bilame est réalisé dans un alliage de ferro-nickel et d'invar, son temps de réaction est inversement proportionnel au courant qui le traverse.

Principe de
la détection 
magnétique

Dans les appareils de protection à détection  magnétique, le passage du courant dans un enroulement (bobine) produit un flux magnétique . En cas de surintensité ou de court-circuit, le courant passant dans la bobine produit une force électromagnétique qui déplace une armature mobile commandant alors l'ouverture d'un contact.

Les disjoncteurs possèdent en général un réglage Im qui permet d'ajuster la valeur de déclenchement aux conditions de protection de l'installation (courant de défaut et contact indirect).  Ce réglage  est obtenu en augmentant ou en diminuant l'entrefer (valeur du jeu entre la bobine et l'armature mobile). 

Cliquez dans les images grisées pour en savoir plus sur les principes de détection
Fusible fondu
Bobine attirant une armature
Bilame se déformant pour
ouvrir un circuit