L'exemple de contrôle présenté ci-dessous montre que des contraintes dimensionnelles peuvent être indépendantes de contraintes géométriques... ce qui justifie le principe de l'indépendance. |
Le contrôle dimensionnel | | |
 | | Ce contrôle consiste à effectuer une série de mesures de la grandeur à vérifier, à l'aide, par exemple, d'un appareil de mesure comme un micromètre. La mesure de 4 bi-points entre les deux surfaces montre que toutes les cotes sont à l'intérieur de l'intervalle de tolérance imposé et que l'on peut donc considérer que la pièce est bonne. |
Le contrôle géométrique | | |

| | Ce contrôle consiste à vérifier que la surface inférieure est bien entièrement incluse entre deux plans parallèles distants de 0,1mm. On appelle zone de tolérance l'espace contenu entre les deux plans. Si la surface dépasse de cette zone de tolérance (qui apparaît en rouge sur l'illustration ci-contre), elle ne vérifie pas la condition de planéité recherchée. |
 | | Ce contrôle montre que la surface ne respecte pas la condition de planéité imposée (voir illustration ci-contre) et les conditions fonctionnelles initiales ne seront pas respectées. Ce constat est donc en contradiction avec la conclusion du contrôle dimensionnel. |
Cet exemple particulier montre pourquoi il est indispensable de contrôler chaque cote et chaque spécification, sans considérer que l'une peut être implicitement obtenue par le respect d'une autre. Il justifierait, à lui seul, l'application du principe de l'indépendance. |