Analyse détaillée du codage de localisation

Les commentaires ci-dessous précisent des éléments implicites non formalisés par la norme mais qui sont fondamentaux à l'analyse de la spécification :

 

Le système de référence : Dans l'exemple ci-contre, il est composé par deux surfaces contraintes à être perpendiculaires dans un ordre précis. La surface B est contrainte par rapport à A. Dans le cas d'un système triple de type A, B et C, C est contraint à A et B et B est contraint à A.

A est une surface réputée plane et B est une surface réputée cylindrique. Si le cadre de référence B était dans le prolongement de la cote ø 52, l'élément de référence B serait alors l'axe réel de la surface cylindrique.

Les surfaces tolérancées : Dans l'exemple ci-contre, il s'agit des 4 trous de fixation du couvercle. Pour simplifier la représentation, la norme autorise à identifier un seul des 4 trous. Pour indiquer que la localisation s'applique aux 4 trous, il faut indiquer x4 à proximité directe du cadre de spécification.

L'axe réel de chaque trou devra être contenu dans une zone de tolérance cylindrique dont l'axe sera positionné précisément par rapport au système de référence constitué des plans A et B (B étant obligatoirement perpendiculaire à A).

Pour positionner les 4 trous par rapport au système de référence, la norme autorise l'utilisation implicite des symétries induites par les axes de symétrie portés sur le plan. On peut décomposer la cotation des 4 trous en deux parties complémentaires, implicite et explicite.

La cotation explicite définit le positionnement des 4 trous en indiquant le rayon de 31 et l'angle de 90° entre chaque trou.

La cotation implicite (non codifiée) amène le technicien à décoder les symétries du plan et à déduire la position des trous ar rapport aux axes de symétrie, par rapport au système d'axes surlignés en bleu clair sur l'illustration ci-dessus).