Exemple de la cotation du diamètre d'un cylindre (exemple proposé par D. KOPLEWICZ, UNM, 10 février 98)
	Les illustrations ci-dessous montrent comment un même codage dimensionnel peut être interprété de façons différentes selon 2 normes en vigueur dans le standard ISO avant l'introduction du concept GPS.
Spécification ISO 406 : tolérancement dimensionnel d'un diamètre d'arbre
		Dans cette norme, la dimension du diamètre d'un cylindre supposé parfait implique que chaque grandeur de diamètre mesurable soit comprise à l'intérieur de l'intervalle de tolérance. Cela correspond simplement à une manière simple, mais très utilisée dans les ateliers, de contrôler le diamètre d'un arbre... Par contre, on ne sait rien de la forme du cylindre et cette spécification reste très globale et finalement imprécise.
	Interprétation selon la norme  ISO 286
		La lecture et l'interprétation du tolérancement dimensionnel précédent précise que c'est l'ensemble du cylindre réel et imparfait qui doit être contenu dans un cylindre parfait de diamètre au plus égal à la valeur maximale de la cotation. Dans ce cas, l'intention du concepteur est de garantir une condition de montage (l'arbre devant toujours être montable dans un alésage). Par contre, la norme ne précise pas de contrainte sur les dimensions locales de chaque diamètre.
	Interprétation selon la norme  ISO 8015
		Dans ce cas, la lecture et l'interprétation du tolérancement dimensionnel précédent précise que c'est chaque diamètre pouvant être mesuré dans un plan perpendiculaire de la vue portant la cotation qui doit être à l'intérieur de l'intervalle de tolérance dimensionnel. Ceci rend possible des défauts de forme pouvant être incompatibles avec la fonction de la pièce.
	Cet exemple montre comment les interprétations d'un même codage peuvent être fonctionnellement et physiquement différentes...  ce qui illustre le besoin de rendre cohérent le système normatif en mettant en place une lecture unique et univoque d'une spécification dimensionnelle ou géométrique.