Déformation plastique entre deux matrices fermées, à partir d’un bloc de matière chauffé à température où il devient malléable pour obtenir les formes finales du brut.

Déroulement et description de la transformation physico-chimique de la matière

o    débit du brut capable,

o    chauffage de la matière avec des risques pour certains matériaux (l’acier par exemple est porté en phase   d’austénitisation avec effets de trempe à l’air),

o    action d’estampage avec apparition d’une bavure fonctionnelle garantissant le remplissage,

o    orientation du fibrage durant l’opération.

Liées à la matière:

o    Le volume et la forme du lopin avant déformation doivent être compatibles avec la taille et la forme de l’empreinte.

Liées aux outils et outillages:

o    Le remplissage de l’empreinte impose :

-    des formes et des courbes facilitant l’écoulement pâteux du métal,

-     un coefficient de glissement correct entre l’empreinte et la matière,

-     des épaisseurs minimales.

o    L’extraction de la pièce exige :

-     une empreinte en deux parties avec un plan de joint,

-     des formes en dépouille de part et d’autre du plan de joint.

Liés à la géométrie de la pièce:

o       le nombre de matrices différentes avec l’évolution progressive des formes

Liés au matériau de la pièce:

o       la température de chauffe,

o       l'orientation du fibrage (visible par un maillage sur la simulation numérique).

Liés aux outils et/ou outillages:

o       le choix du matériau du moule,

o       l’usure du moule.

Liés à la machine ou au pilotage de celle-ci:

o       la vitesse d’avance de la presse,

o       la force et l’inertie des moutons de frappe.

Sur l’homogénéité de la matière, les défauts peuvent être :

• un écrouissage de surface,
• l’apparition de criques, de bourrelets, de bavures,
• une modification de la composition structurelle (par exemple, l’apparition de martensite pour les aciers)

Sur les caractéristiques mécaniques de la pièce, les évolutions concernent :

• l’orientation du fibrage,
• la modification possible de certaines caractéristiques mécaniques (Re, Rr, dureté,…),
• l’oxydation des surfaces.

 Sur le tracé géométrique de la pièce, il faut prévoir :

• la position du plan de joint,
• les dépouilles,
• les rayons de raccordement suffisants,
• les épaisseurs de parois minimales compatibles,
• les formes enveloppes intégrant la bonne orientation du fibrage,
• les surépaisseurs d’usinage.