Le cahier des charges fonctionnel de l'étau impose des conditions de fonctionnement précises qui permettent aux concepteurs de définir un ensemble de conditions fonctionnelles (CF) à respecter. 
| | La condition CF2 impose la coïncidence entre les plans d'appui de la partie supérieure du mors fixe de l'embase (repérée P3) et de la surface d'appui supérieure du mors mobile (repéré P4). Pour que ces deux plans soient coïncidents, il faut que les deux surfaces en contact soient planes et confondues. | Cette deuxième condition induit un parallélisme sur chacune des deux pièces. Pour trouver ces conditions, le concepteur exploite un graphe des contacts faisant apparaître les différentes pièces de l'étau ainsi que les surfaces associées aux conditions fonctionnelles identifiées. Le graphe des contacts ci-dessous montre la "chaîne de surfaces en contact" permettant de réaliser la condition CF2 de coïncidence des deux plans (en bleue dans le graphe). |  | | Sur le mors mobile, cette condition fonctionnelle impose le parallélisme entre les surfaces P4 et P10 (coloriée en rouge sur le graphe). De la même manière, on retrouve cette condition entre les surfaces P2 et P3 de l'embase. |
La chaîne de contacts ci-dessus peut être retracée dans un graphe de cotation simplifié associé à la condition CF2. Ce graphe permet de récapituler les spécifications relatives aux deux pièces constituant l'étau et participant à la réalisation de CF2. Le respect du principe d'indépendance incite le concepteur à retenir les deux spécifications permettant de réaliser la coïncidences des plans P3 et P4 : | 
| | - un parallélisme entre P4 et P10 ainsi qu'entre P3 et P2 qui force les plans à être coïncidents;
- une localisation des surfaces P4 et P3 par rapport aux surfaces P10 et P2 qui permet de situer les deux plans à la même "altitude", ce qui est indispensable à leur coplanarité.
| L'illustration ci-dessous permet de comprendre pourquoi le coplanarité des deux plans supérieurs des mors amène à proposer deux spécifications. |
| | Les spécifications de parallélisme ne suffisent pas, car il serait alors possible d'obtenir deux surfaces parallèles mais non coïncidentes... Les deux spécifications de localisation, quant à elles, pourraient être respectées tout en laissant aux deux surfaces un défaut angulaire incompatible avec la coplanarité recherchée. Un resserrement de la tolérance de localisation pourrait suffire, mais le principe de l'indépendance permet de traiter ces deux spécification de façon indépendante, ce qui garantit le respect de la condition fonctionnelle recherchée. |
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