Pour vérifier le parallélisme de la surface spécifiée verte par rapport à la surface de référence rouge de la figure ci-dessous, il faut définir la procédure décrite ci-après :  Cette spécification contraint deux surfaces réelles, non idéales (ou non parfaites) a limiter le défaut de parallélisme qui peut exister entre elles.
		La difficulté est que le parallélisme est une propriété mathématique qui n'existe qu'entre deux éléments géométriques parfaits, comme des droites ou des plans. Le concept GPS associé à la norme ISO énonce donc une démarche qui va permettre aux techniciens de passer des surfaces réelles non idéales à la définition d'éléments géométriques parfaits associés à partir desquels on pourra définir ce parallélisme.
Cette spécification répond à une logique de tolérancement par zone.
		Pour construire la zone de tolérance qui permettra de fixer les limites de variation de la surface contrainte (en vert dans l'illustration ci-contre) à être parallèle à une autre (en rouge dans l'illustration ci-contre), le concept GPS propose d'associer à la surface de départ un plan parfait (en jaune dans l'illustration).
L'association de ce plan avec la surface est précisée par un critère d'association précis qui permet la construction. Il devient alors possible de construire une zone de tolérance à partir du plan associé A.
		Pour cela, il faut définir deux plans parallèles au plan A et distants de la valeur de la tolérance limitant le défaut de parallélisme. Si l'ensemble de la surface non idéale contrainte à être parallèle est contenue dans cette zone, on dira que la condition de parallélisme est respectée.
		L'illustration ci-contre résume, selon un point de vue particulier, le principe de la démarche permettant de construire ou d'analyser une spécification de parallélisme. Un point important reste à définir : comment positionner la zone de tolérance par rapport au plan idéal A ?
Pour résoudre ce problème, la norme propose de définir un plan parallèle au plan idéal A et associé à la surface réelle à spécifier.
		Un critère d'association définit ainsi le positionnement de ce plan idéal. Il suffit alors de construire les deux plans parallèles de la zone de tolérance de part et d'autre et de façon symétrique. On appelle élément de situation le plan servant à mettre en situation la zone de tolérance.