Coussinets

Guidages en translation à contact indirect par bague antifriction

 Principe

Dans le cas d'un guidage en translation s'appuyant sur l'association d'une liaison pivot glissant et d'un arrêt en translation de type ponctuel ou linéique , on peut interposer une bague améliorant le glissement entre arbre et coulisseau. Ces bagues limitent les frottements et améliorent le rendement du guidage.

Ces bagues, appelés également coussinets, sont réalisées dans des matériaux présentant un faible coefficient de frottement et une bonne résistance à l'écrasement, comme le bronze (alliage cuivreux). Elles sont obtenues par roulage d'une tôle, par usinage ou par frittage.

Elles peuvent fonctionner soit :

  •  à sec, sans apport de lubrification, ce qui limitent un peu les performances (charge encaissée et vitesse de déplacement) 
  • en fonctionnement autolubrifié, dans le cas de bagues réalisées par frittage (la matière poreuse est alors imprégnée de lubrifiant) ou par la créations de zones de rétentions d'huile sur la face de frottement (voir figure ci-contre, un coussinet comportant des alvéoles de lubrification).

 Exemple d'une scie sauteuse



Le principe de la scie sauteuse est de donner à une lame de scie un mouvement alternatif de translation rectiligne par l'intermédiaire d'un système bielle manivelle.

Pour guider la lame, le constructeur a prévu de faire coulisser le support de lame dans une bague en bronze montée serrée dans le carter de la scie. L'arrêt en rotation du support n'est pas assuré au niveau du coussinet mais induit par le mécanisme. Ici, c'est la liaison entre le coulisseau et la manivelle qui empèche la rotation libre de la liaison pivot entre bague et porte lame.

Durée de vie et produit "pV" d'une bague



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Conditions de montage 
Matériau antifriction