La vitesse de synchronisme du moteur asynchrone est donnée par la formule . Donc en faisant varier la fréquence f des courants d'alimentation du moteur asynchrone triphasé, on fera varier la vitesse du champ tournant, et donc la vitesse de rotation du moteur. De plus, pour contrôler le couple maximal, il faut imposer un flux statorique constant, ce qui conduit à agir simultanément sur la tension V d'alimentation des bobinages statoriques. Il faut alors approximativement conserver un rapport V/f constant. La solution retenue est la suivante : 
L'onduleur permet de faire varier la fréquence des courants statoriques et la valeur efficace de la tension V appliquée à un enroulement (en faisant une commande élaborée des interrupteurs statiques en fréquence). Cet onduleur nécessite l’utilisation d’interrupteurs électroniques de puissance entièrement commandables, c’est-à-dire dont la mise en conduction et le blocage sont maîtrisables à chaque instant. C’est pourquoi on utilise actuellement : des transistors IGBT, systématiquement pour les variateurs de puissance inférieure à 500 kW environ ; des thyristors GTO, pour des puissances de quelques centaines de kilowatts à 3 MW environ.
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On obtient alors les courbes ci-contre : | |
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