Mécanismes à barres

La transmission de puissance au sein de mécanismes à barres s'effectue par l'intermédiaire de bielles et de biellettes (assimilables à des "barres") assemblées entre elles par des solutions constructives dont le modèle cinématique est le plus souvent de type "liaison pivot" ou "liaison rotule".
Ce principe de transformation de mouvement est mis en oeuvre dans une large palette de mécanismes. 

Les mécanismes à "barres" permettent de satisfaire à différents types de transformation de mouvement (rotation - rotation, rotation-translation,.) et ce aussi bien pour des systèmes ayant globalement un caractère plan (les trajectoires s'effectuant toutes dans un même plan ou dans des plans parallèles) que pour des systèmes à caractère spatial (les trajectoires s'effectuant dans des plans non parallèles).

D'une manière générale on peut décrire tous ces mécanismes sous la forme d'une chaîne de solides (organe moteur, composants du mécanisme à "barres", organe récepteur) liées entre eux. Dans les cas les plus courants (mouvements d'entrée et de sortie caractérisés chacun par un seul degré de liberté) la transformation d'un mouvement d'entrée en un mouvement de sortie impose que cette chaîne de solides ait un degré de mobilité global (dmg) égal à un.

On notera que comme pour la timonerie d'essuie glace la transformation de mouvement par mécanisme à "barres" induit généralement pour une vitesse d'entrée supposée constante une vitesse de sortie variable suivant une loi qui dépend de sa constitution et de sa géométrie.

Exemples de transmissions de puissance par mécanismes à barres :
Exemple 1 : Lève vitre

Exemple 2 : Timonerie d'essuie glace de twingo

 

Exemple 3 : Ecarteur
Exemple 4 : Lève barrière