Principe
Le DMX-512 est un protocole mis au point en 1986 et 1990 par l'USITT[1] qui définit une norme de transmission de données pour les techniques d'éclairage.
Cette norme est libre de droits et sa mise en œuvre est simple et économique : une liaison filaire issue du pupitre de commande relie l'un à l'autre tous les récepteurs et permet de véhiculer l'ensemble des informations qui seront traduites en intensité lumineuse, couleur, mouvement, ...
Ce protocole entièrement numérique s'inspire d'une technique éprouvée, les bus de liaison RS 485, utilisés en informatique et dans l'industrie. Le DMX-512 simplifie notablement le pilotage d'un système d'éclairage complexe.
Tout repose sur des trains d'impulsions numériques composés de signaux rectangulaires transmis de façon cyclique à une fréquence de 250 kHz. Le contenu des trames quant à lui, reste identique sur tout le cheminement du bus.
Émetteur
La liaison est un bus de transmission unidirectionnel. Il y a un émetteur exclusif et pas de retour d'information. Les données son recopiées par chaque récepteur, la plupart du temps de façon passive.
Récepteurs
Jusqu'à 32 récepteurs peuvent être connectés en file derrière un émetteur. Le nombre de récepteurs dépend de l'ensemble des caractéristiques électriques que présente un réseau.
Terminaison
Il est nécessaire de brancher une résistance (vulgairement appelée bouchon DMX) de terminaison en fin de ligne. Son rôle est d'assurer la bonne circulation du courant entre les conducteurs actifs. Elle empêche des réflexions de trames déjà transmises qui perturberaient la validité des signaux.

Longueur d'une ligne
S'appuyant sur une couche physique RS-485, la norme DMX autorise des liaisons jusqu'à 1000 mètres, à condition d'utiliser un câble spécialisé pour la transmission de données, adapté à la norme RS-485.
Un système d'adressage permet aux récepteurs de ne prendre en compte que les valeurs des canaux qui leur sont affectés. Il devient alors très facile d'intégrer un nouvel appareil dans la chaîne, chaque récepteur recevant l'intégralité des trames transmises.
Canaux
24 à 512 canaux peuvent être transmis sur une même trame. La lyre d'éclairage ne requiert que 5 canaux, respectivement affectés à : mouvement PAN, mouvement TILT, intensité lumineuse, motif, couleur.