La cotation d'une pièce

Comme pour tout langage, la cotation comporte son vocabulaire, sa grammaire, sa syntaxe, son alphabet et un support.

Aujourd'hui, le support officiel de la cotation d'une pièce est un plan normalisé respectant les règles des projections orthogonales (vues de face, de droite, de gauche, de dessus, etc.)... mais il existe, d'ores et déjà dans les projets de  l'ISO, un projet de norme qui permettra de porter des indications de cotation sur des maquettes numériques présentées en perspectives.

L'alphabet de ce langage est constitué d'une série de signes (cotes, flèches, etc.) , de symboles (indications alphanumériques) agencés selon des règles spécifiques de tracé qui correspondent à des intentions et des interprétations précises... La cotation d'une pièce mécanique mobilise deux concepts principaux, celui de dimension et celui de tolérance, dont les principes et les modes d'utilisation sont présentés dans les chapitres ci-dessous :

Cotation dimensionnelle

Historiquement, l'indication des dimensions d'une pièce est à la base des cotations. On appelle ces indications dimensionnelles des cotes...

Intervalle de tolérance

Le concept de tolérance est présent dans tous les types de cotation. L'intervalle de tolérance est associé à la cotation dimensionnelle et les zones de tolérance à celui des spécifications géométriques.

Cotation par zone de tolérance

 

Pour exprimer les variations de grandeurs admises sur une dimension, on utilise les concepts de tolérance et de zone de tolérance.

Cliquer sur les images ombrées pour aller plus loin

Pour permettre aux techniciens de fabriquer une pièce, le concepteur doit définir complètement chaque surface de la pièce (en particulier celles qui sont fonctionnelles) ainsi que leurs positions relatives les unes par rapport aux autres.

Pour définir ces surfaces, leurs dimensions, leurs formes et leurs positions, le concepteur utilise le dessin technique et s'aide de plus en plus souvent d'un logiciel de conception assistée par ordinateur.

Ces logiciels permettent de définir directement des surfaces (mode de travail surfacique) ou des volumes (mode de travail volumique). Dans ce cas, les surfaces fonctionnelles sont associées à des volumes de matière assemblés entre eux pour constituer la forme globale recherchée.

Cliquer sur l'image ci-contre pour en savoir plus sur la construction nominale d'une pièce

La cotation d'une pièce doit donc intégrer 3 aspects différents mais complémentaires :

  • les formes des surfaces (et des volumes associés);
  • les dimensions des surfaces (et des volumes associés);
  • les positions relatives des surfaces (et des volumes associés).